lundi 22 juillet 2013

COMMENT BIEN GERER LE DISSOLVAGE DU VERNIS A PAILLETTES

Comme certains d’entre vous l’ont remarqué, je me dévergonde de jour en jour en matière de vernis. Là où l’année dernière l’orangé était la plus grande fantaisie que je pouvais oser sur mes ongles, depuis, j’ai essayé (avec plus ou moins de succès) le vernis fluo, le vernis à paillettes, le vernis velours et même (mais juste pour rigoler) le vernis magnétique. 

En juin, j’ai eu ma période « paillettes ». Et « liquid sand » (« sable liquide » : c’est à peu près la même chose, sauf que le 2ème brille moins que le 1er).

J’ai d’abord essayé un Models Own (exclu Monoprix), tellement boule à facettes que mes copines étaient surprises de voir ça au bout de mes doigts (en réalité il y a beaucoup plus de paillettes roses / rouges que ce qu'on voit sur la photo, il est moins "sage"). Je crois qu’il s’appelle Disco d’ailleurs, si vous voulez le trouver.


J’ai aussi craqué sur un liquid sand Zoya bleu tendre absolument magnifique (et je n’ai pas son nom car là tout de suite je suis à 700 bornes de chez moi). Zoya, si vous ne connaissez pas encore, c’est une marque « écolo » qui fait attention à avoir le moins de solvants chimiques dans ses formules, un peu comme Kure Bazaar, avec des vernis franchement top, tant au niveau couleur, que facilité d’application, brillance, tenue… Une marque lancée en France par le site Mon Corner B (qui a aussi lancé le maquillage minéral Lily Lolo, et la brosse SOS Pureté, Caroline la gérante du site a vraiment du flair…). 
.

J'ai aussi testé un assez beau vernis Sephora, disons plutôt irisé que pailleté, et découvert à cette occasion qu'ils ont une gamme de vernis plutôt pas mal, même franchement bien (j'en ai d'autres, je vous en reparlerai probablement).


J’ai appliqué ces vernis consciencieusement, et je dois vous dire que concernant les vernis « pures paillettes » (ceux qui sont dans une base transparente comme le Models Own), ce n’est pas toujours facile quand on ne les utilise pas qu’en top coat mais qu’on veut un effet uniforme plus « dense » : il faut s’y prendre à plusieurs fois - selon la concentration en paillettes ou « sable » de la formule, et parfois c’est même mission impossible.

Et le problème, ensuite, c’est le dissolvage !  
(oui, j’invente un mot, je ne sais pas comment dire sinon)

J’ai essayé de manière classique, coton + dissolvant, quelle galèèèèèèère ! Une horreur. Le coton s’effiloche, les paillettes agressent la matrice de l’ongle, j’ai fini… à l’acétone pur. Pas glop.

Je vous déconseille encore plus les bains dissolvants si vous ne voulez pas vous retrouver les doigts plein de paillettes la prochaine fois que vous les utiliserez (oui, j’aurais pu l’anticiper, oui, la So est parfois un peu idiote).

J’ai ensuite pensé à la fameuse base peel-off de Essence qui ne m’avait pas convaincue la fois dernière. J’ai suivi vos conseils et ai appliqué une BONNE DOSE de base avant d’appliquer le vernis. Et ça marche ! Super bien. Trop bien, en fait… la base a commencé à se faire la malle au niveau des extrémités des ongles les plus sollicités (index, majeur) juste quelques heures après application…
.
 

Par contre, au moment de l’enlever, l’effet peel-off a cette fois super bien fonctionné et le vernis à paillette n’a pas fait long feu. A quelque chose près, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous.



Toujours sur vos conseils (que ferais-je sans vous en matière de nail art, je vous le demande), j’ai testé une autre méthode : celle des papillotes de coton imbibé de dissolvant entouré de papier alu (dans mon cas, dissolvant huile UNE). On laisse poser 3-4 minutes, on passe le coton sur les ongles, et vous savez quoi… Ça part tout seul. Mais vraiment tout seul. Méthode de dissolvage adoptée !! Par contre, je vous préviens, mes ongles étant déjà fragilisés à ce moment-là, le « masque de dissolvant » a dédoublé quelques extrémités ongulaires, que je n’ai pas réussi à récupérer les 15 jours qui ont suivi, du coup, pendant mes 3 semaines de vacances, c’est opération régénération ongles nus… (#nailporn on dit, je crois ;)).



En conclusion : les vernis à paillettes et autres liquid sand, si on ose, ça peut être très joli, et pour les enlever, deux solutions. La première, pour du court terme (une soirée par exemple), c’est la base peel-off. La seconde, pour du long terme (les paillettes tiennent facile 1 semaine), mais à ne pas faire trop souvent ni sur ongles fragilisés, c’est papillotes coton/dissolvant/alu ! 
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 20 juillet 2013

LECTURES D'ETE

Je vais vous avouer une chose, une chose vraiment honteuse – en tous cas pour une fille d’instits comme moi : je ne lis plus. Jamais. Sauf l’été. En fait si, je lis des magazines, des magazines féminin, des Marie-Claire, des Elle, des Grazia... Mais pas de littérature. Pas de vrais bouquins. Je n’ai pas le temps, ou alors pas l’envie - un magazine féminin c’est plus facile, plus « zapping », plus léger, c’est reposant. (Ok, arguments non recevables ;)). Bref. Donc je ne lis plus du tout pendant l’année, d’autant plus que depuis que je suis freelance, je n’ai plus le rituel du métro/lecture-boulot-dodo. Mais par contre, pendant les vacances, je me rattrape !

Là, j’ai prévu du Proust (jamais réussi à dépasser les 10 premières pages de « Du Côté de chez Swann », on verra si cet été sera le bon pour aller plus loin), et du Paris-Paris Paris Revealed » de Stephen Clarke, un auteur américain parisien qui croque les français avec beaucoup d’humour et de vérité, en VO please – oui je suis snob, et « Dessine-moi un Parisien » de Olivier Magny, je l’ai déjà offert à plusieurs copains, c’est paraît-il très drôle).

(Donc oui, je suis en province pour un mois et mes lectures seront sur Paris. Moquez-vous, vous avez le droit, je suis ridicule.) 


Évidemment, nous sommes ici sur un blog-pas-beauté mais qui parle quand même de beauté, donc après cette courte introduction, je vais vous parler de lectures beauté.

(Vous ne vous attendiez pas à autre chose de toutes façons.)

Un roman écrit par un grand Nez, un magazine Beauté vraiment pas comme les autres, et (tenez-vous bien, j’envoie du lourd) un guide minceur by Weight Watcher. 

« La Note Verte » est un roman, probablement autobiographie à peine fictionnée, de Jean-Claude Ellena, l’un des parfumeurs les plus célèbres de notre Ere, actuellement chez Hermes (tellement célèbre qu’il est même en interview dans le tout premier numéro du Vanity Fair français, c’est vous dire).


J’ai trouvé ce roman intéressant non pas par son intrigue ou son style qui sont sommes toutes, disons... basiques, mais par la description des coulisses du développement d’un parfum, la démarche créative, par l’opposition (assez attendue mais intéressante) parfum « noble » de niche / parfum « mainstream » commercial (à ce sujet, je vous invite à relire l’interview du Nez Fabrice Olivieri ici), par la description très imagée et très émotionnelle d’odeurs… Un petit bouquin qui se lit facilement, rapidement, avec quelques passage vraiment émouvants - au sens où l’auteur arrive à y susciter de véritables émotions juste en décrivant quelques notes et sensations parfumées, et je ()remercie Sophie au passage de me l’avoir offert.


« Corpus » est un nouveau magazine créé par Victoire de Taillac, ex-attachée de presse de Colette, ex-créatrice de feue la Parfumerie Générale (l’une des pionnières sur le marché de la cosmétique de niche), ex-plein d’autres choses (l’avant-dernière fois que je l’avais vue, Victoire avait repris avec son mari la marque de bougies Cires Trudon, qui depuis a cartonné, puis a été revendue car ils ont un nouveau projet beauté qui devrait voir le jour à la rentrée), blogueuse The French Beauty Club »), lectrice de (dé)maquillages (comme vous ;)) et « Gypsetteuse », aussi (j’ai appris ça en lisant Stylist, ça veut dire en gros jet-setteuse bohème toujours en voyage à travers le monde - non moi non plus je ne connaissais pas ce qualificatif il y a un mois). 


Corpus, c’est un semestriel haut de gamme, qui traite de la beauté de manière très intellectuelle, pas au sens prétentieux du terme (je vous vois venir), mais au sens culturel, artistique, scientifique, symbolique, psychologique… avec pour chaque numéro une thématique (la couleur, pour ce premier opus). Un magazine très pointu qui ne parlera pas à tout le monde, qui n’est pas toujours facile à lire tellement il est dense (pas pour la plage, et à parcourir en plusieurs fois), et très beau, tant en terme d’écriture que de graphisme et photos. Pour les passionnés, donc !



« Mon cahier Weight Watcher » n’a rien à voir avec les deux précédentes lectures, mais j’ai trouvé ce petit guide (que j’ai eu lors de la dernière Gamon Gilrs Party) plutôt bien fait, déculpabilisant, avec des conseils faciles à suivre.
.
  
Déjà, il est illustré par Diglee, donc c’est plutôt sympa. Ensuite, pas la peine de suivre le régime WW, les conseils sont adaptés à tous types de régime et même aux non-régimes – des conseils tout simplement remplis de bon sens, des astuces pour la vie de tous les jours, en particulier pour celles qui n’ont aucune volonté, ou n’aiment pas les légumes, ou boudent le sport, ou ne peuvent se passer de chocolat, ou n’ont pas le temps de cuisiner, ou… enfin bref, moi. Sauf que j’aime les légumes. Mais sinon moi, et beaucoup d’entre vous. Celui-ci, vous pouvez le lire sur la plage, ce n’est pas de la grande littérature, bien sûr.


Voilà pour mes dernières lectures « beauté ». Et si vous avez des bouquins-pas-beauté à me conseiller pour la suite de mes vacances, je suis prenante ! Les 3 que je vous ai cités en introduction ne vont pas faire long feu… 
.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 16 juillet 2013

TEINT D'EPICES

L'été, je triche. Je triche parce que je ne bronze jamais beaucoup (choix personnel, pas absence de mélanine même si ma peau est d'albâtre) et que j'ai quand même envie d'avoir une mine hâlée. Je triche parce que mon teint est moins net que le reste de l'année, ma peau brille (bah oui, il fait chaud), et que j'ai envie de matifier un peu tout cela l'air de rien.

Je suis donc assez fan des terres de soleils / poudres bronzantes / Terracottas (pas de mentions inutiles à rayer, c'est la même chose).

Je les utilise d'abord, dès les beaux jours, sur les zones du visage où le soleil tape naturellement (les zones bombées : front, arrête du nez, menton, pommettes) en ayant la main légère, à l'aide d'un pinceau au poil moyennement dense (comme le Yves Rocher sur la photo ci-après ou, pour un effet encore plus subtil, le fameux pinceau éventail de Bare Minerals que j'ai oublié de photographier), afin de ne pas plomber ma peau claire, d'éviter les traces. Pour faire genre on n'est qu'en mai, il fait moche, mais moi j'ai déjà bonne mine.

On peut aussi en appliquer tout au long de l'année sur les côtés du visage et le cou pour un effet optique "amincissant" des bajoues et du double-menton (cela ne me concerne pas du tout, bien sûr ;)).

Puis, quand le hâle s'est intensifié, j'utilise les terres de soleil sur l'ensemble du visage pour uniformiser, sublimer et matifier le bronzage. Avec un pinceau plus dense, comme cet extraordinaire pinceau coupé en biseau de Bare Minerals dont j'ai oublié le nom exact (cf. photo).



Ma terre de soleil préférée du moment : la Terre Cuite de Bo.HO Cosmetic, poudre minérale 100% naturelle, qui laisse bien respirer la peau, sans inconfort, et qui ne vous trahira pas (personne ne saura que vous avez triché même si vous, bien sûr, vous verrez la différence - secret garanti 100% bien gardé), le tout à un prix très correct vu qu'elle est inusable (12,95€). Je l'ai conseillée sur mon espace TheTops, d'ailleurs.

Mon kit bronzant préféré : Bronze Spendor de Bare Minerals (chez Sephora), parce qu'il est ultra-pratique et légèrement shiny. Un duo de terracota / illumineur, un pinceau éventail que j'adore (ils sont vraiment forts en pinceaux, décidemment), et un baume à lèvres couleur miel.

Et mon coup de cœur de l'été : Hyaluronic Summer de By Terry, un "voile de mousse" qui à la fois hydrate + comble les pores et les ridules + donne un effet terracota-like bronzant matifiant. Une texture incroyable, sorte de gel poudré, à doser avec précautions quand même car il est très teinté (et puis hydratez bien votre peau avant aussi). Mais j'adore ce nouveau geste, il est étonnant dont forcément, ça me plaît.

Et vous, quels sont vos secrets pour arborer un joli teint d'épices l'été ? ;)

Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 12 juillet 2013

CHIC, UN BOUTON !!

Oui, vous avez bien lu : j'ai un bouton (en fait, plusieurs, une histoire de pilule), et je suis contente !

Pourquoi ? Parce que cela fait plus de 6 mois que j'attendais d'en voir un afin de tester un produit déjà culte à peine mis sur le marché : Concentré Bi-Phase Anti-Imperfections de Liérac Prescription. Vous en avez peut-être vous-même déjà entendu parlé ?


Ce produit m'a intrigué par sa forme bi-phasée : une poudre blanche au fond du flacon, noyée dans une lotion - et non, il ne faut pas mélanger les deux avant utilisation, au contraire, il faut bien laisser la poudre blanche en bas. On prend un coton-tige, on le trempe dans la solution, il s'imprègne d'abord de lotion traitante puis se recouvre de poudre asséchante, et on applique le produit sur le/les indésirables (le/les boutons).

Pas très sexy tous ces points blancs sur la figure... quoique... il paraît que c'est la mode, les imprimés à pois. ;)

Bien sûr, on ne met pas le Concentré Bi-Phase avant de partir au bureau, on le met juste le soir avant d'aller se coucher. Le produit agira toute la nuit sous sa coque de poudre isolante, et permettra de faire disparaître les boutons plus rapidement.

C'est sympa sur le papier, mais est-ce que ça marche ?

Oui. Incontestablement. Mes boutons ont clairement dégonflé et "dérougi" le lendemain matin et deux jours plus tard, plus rien. Maintenant, comme je ne suis pas une experte en produits anti-boutons (ma peau est plutôt sympa avec moi de ce côté-là), je ne saurais pas vous dire si c'est mieux / plus rapide ou pas qu'un autre produit. Et puis mes boutons étaient de toutes façons transitoires, il serait probablement plus difficile d'éliminer des boutons chroniques, type acné.

°o°o°

Au-delà des boutons, j'ai en ce moment la peau plus grasse qu’habituellement, le teint plus brouillé, et j'ai même... des points noirs !  


(vade retro, Satanas !!)

Je me suis dit que c'était l'occasion de tester l'une de ces fameuses brosses de nettoyage, qui sur le papier ne me plaisent pas trop car je fais partie du club des biologistes / cosmétologues qui prônent une excitation minimale de la peau, c'est à dire un minimum de décapage, un minimum de nettoyage, car je crois à fond à l'effet rebond de sur-sécrétion de sébum quand on tente de s'en débarrasser trop violemment. Le double/triple nettoyage inspiré des méthodes asiatiques (layering) et le brossage quotidien ne sont pas forcément de mauvaises méthodes, mais je suis sûre que dans beaucoup de cas, ils ne font qu'empirer les choses : à manier avec précaution, surtout sur les peaux très sèches et pauvres en sébum (comme la mienne habituellement) ou celles aux contraire couvertes de boutons.

Cela dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, et il peut y avoir un gap entre la théorie et la pratique, c'est pourquoi je me suis dit qu'il fallait "profiter" de cette peau brouillée pour tester à mon tour une brosse. 

J'ai essayé celle de Nocibé : "La Brosse qui Fait Tout"* (notez au passage le copié-collé du nom de "La Crème qui Fait Tout" de Sephora). Que j'utilise avec le nouveau nettoyant moussant de Erborian, Herbal Energy BB Cleanser (enfin, que j'utilisais car il n'a pas fait long feu, 3 semaines à raison d'une application par jour).


Cette routine de nettoyage est assez rigolote, en fait. Assez rapide. Le nettoyant de Erborian se rince (d’habitude ma peau n'aime pas cela car l'eau la dessèche mais là ça va). Et la peau semble parfaitement purifée. 

Avec un bémol.

A court terme, quand on a juste le teint brouillé et quelques boutons de passage, c'est parfait. J'ai essayé cette routine chaque soir pendant 4-5 jours, elle m'a fait du bien. 

A plus long terme (car chez moi, la peau grasse et les boutons ont fini par s’installer, ça dure depuis plus d'un mois maintenant, et entre nous, en réalité, le coup du "Chic, un bouton !" est devenu aujourd'hui "'Tain, encore un p... de bouton de m..., mais quand est-ce qu'ils vont me lâcher, ceux-là !!??"), je m'aperçois que quand je nettoie ma peau avec la brosse, le sébum revient beaucoup plus vite que sans (en 2-3 heures, quelle horreur pour moi qui ne connaissait presque pas cet indésirable jusqu'ici). Ce qui n'est pas étonnant, finalement, je m'y attendais un peu, comme je vous le disais en introduction.

Du coup j'ai abandonné la brosse Nocibé pas assez "subtile" pour un usage au quotidien (en fait elle est bien pour un décrassage 1 à 2 fois par semaine) et je suis passée sur la brosse SOS Pureté de Mon Corner Bio dont je vous parlais l'autre jour, qui n'a rien à voir niveau décapage (elle est ultra-douce), et que j'utilise une fois tous les deux jours environ. Ma peau s'en porte un peu mieux, mais ce n'est pas encore parfait (les hormones sont encore les plus fortes, vivement qu'elles se calment... la chaleur et le soleil de l'été n'arrangeant rien par ailleurs). Et elle n'a pas eu d'effet sur les points noirs, alors que c'est l'une de ses principales indications (les poils sont tellement fins qu'ils arriveraient à entrer dans les pores pour éliminer les points noirs, certaines utilisatrices sont dingues de cette brosse - ou son équivalent coréen Tosowoong - pour cela).

J'ai quand même décidé de continuer à l'utiliser, je l'emporterai donc avec moi pendant les vacances (petit format ultra-pratique entre parenthèses), et je passerai sur la Clarisonic à la rentrée, pour voir...
En attendant, je découvre le calvaire des peaux grasses, sans avoir trouvé pour l'instant de solution efficace, et franchement, ce n'est vraiment pas sympa. D'ailleurs, si vous avez quelques conseils / produits miracle anti-trinité sébum/boutons/comédons, ça m'intéresse.


(pour une fois que c'est moi qui vous demande des conseils... ;))


*Pour info, la brosse Nocibé est livrée avec plusieurs embouts
(brosse visage, éponge visage, mais aussi... polissoir et pierre ponce pour les pieds !!).


Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 6 juillet 2013

LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES SOLAIRES : CA MARCHE ?

J'aurais dû vous écrire ce post début juin, car une cure de compléments alimentaires se démarre 2-3 semaines avant l'exposition prolongée au soleil, celle des vacances, celle que l'on prend en pleine face, et sur tout le corps, parfois même toute la journée (mauvais élèves !!). En même temps, le soleil n'ayant pointé son nez que très récemment sur la majeure partie du territoire (je parle comme Alain Gillot-Pétré), vous ne m'en voudrez pas trop de ne pas en avoir fait une priorité.


Un complément alimentaire solaire : à quoi ça sert, est-ce que ça marche ou est-ce encore une sorte placebo que les labos essayent de nous refourguer pour se faire des sous ?

J'ai bossé 4 ans 1/2 chez Oenobiol il y a quelques années, je peux donc vos répondre en toute connaissance de cause : oui, ça marche, mais ça dépend un peu de ce que vous en attendez.

Ça marche HYPER-BIEN pour prévenir la lucite estivale, cette "allergie au soleil" qui se traduit par des petits boutons rouge qui apparaissent les premiers jours de l'exposition dans le décoletté, et parfois ailleurs sur le corps, qui démangent, et disparaissent assez rapidement. Ça marche très bien, je peux moi-même en attester, ayant été victime à la vingtaine de cette satanée lucite, qui n'a plus réapparu à partir du moment où j'anticipais son arrivée avec de l'Oenobiol Solaire. Depuis, je ne fais plus d'allergie, même quand je n'ai pas fait de prévention avec des compléments solaires.

Je crois que le mécanisme de l'apparition de la lucite n'est pas très clair aujourd'hui. Les UVA en seraient principalement responsables, et les caroténoïdes contenus dans les compléments alimentaires solaires, fortement antioxydants, permettraient de contrer les méfaits de ces méchants UV.

Les compléments alimentaires solaires, toujours essentiellement pas le biais de ces caroténoïdes (bêta-carotène, lutéine, astaxanthine...), permettent de stimuler et prolonger le bronzage en activant la synthèse de mélanine, le fameux pigment brun que la plupart d'entre vous attend avec impatience dès les premiers beaux jours.

La stimulation existe, mais pas de miracle, elle est quand même peu visible au niveau de l'intensité du bronzage. Disons que ça vous aidera à avoir un bronzage un peu plus "harmonieux", qui durera plus longtemps, mais ne vous attendez pas à un effet autobronzant ou (ouf !) "orangiseant" comme ce fût le cas dans les années 80 quand les carotènes étaient tellement dosés que la peau, et notamment la paume des mains, m'a t-on dit, virait carotte ! Aujourd'hui, les dosages sont maîtrisés.

Les compléments solaires, enfin, sont surtout de forts antioxydants, comme je le disais plus haut, et donc parfaitement indiqués pour lutter contre le "stress oxydatif", ce phénomène d'accélération du vieillissement dû aux radicaux libres, eux-mêmes générés par un excès d'UV, le tabac, la pollution, la malbouffe... 

Bref, s'ils n'ont pas d'effet miraculeux, les compléments alimentaires solaires ne sont là que pour vous faire du bien. A condition de respecter les doses, de faire attention aux associations de compléments solaires et anti-âge pour ne pas risquer de surdosage (eux aussi fortement antioxydants, la plupart du temps avec les mêmes molécules, d'ailleurs, c'est pour cela d'ailleurs que certains compléments solaires peuvent être utilisés en compléments anti-âge le reste de l'année // surdosage possible avec le sélénium, par exemple), et de limiter leur usage, si vous êtes fumeur(se), aux 2 mois d'été (il y aurait des études qui montreraient qu'ils accéléreraient certains risques chez les fumeuses, je ne suis pas assez calée sur le sujet pour vous donner mon avis là-dessus, je préfère prévenir quand même).

Idéalement on commence sa cure 2-3 semaines avant l'exposition prolongée au soleil, donc, pour "recharger le stock" de sa peau en antioxydants et attendre que la mélanine, cette grande paresseuse, monte jusqu'en surface de l'épiderme.

Pour finir, je vous dirais que la nature est bien faite, et s'il y a tant de fruits et légumes riches en caroténoïdes et antioxydants divers et variés en été, ce n'est peut-être pas un hasard... Vous n'aurez pas besoin de complément solaire si vous pensez à mettre dans votre panier de courses des aliments rouges-orangés ou verts (riches en carotènes) comme les tomates, carottes, abricots, poivrons, épinards, mâche..., et plus foncés encore, tirant sur le violet (riches en polyphénols) comme toutes les baies (cassis, framboise, mûre, canneberge...). Petite astuce : le bêta-carotène est mieux assimilé par la peau quand il est cuit en présence de gras : les sauces tomates, et même le Ketchup, sont donc plus "efficaces" que la tomate-mozza, sachez-le !

Ah, et si vous comptez abuser du soleil cet été, c'est une mauvaise idée, je vous invite notamment à (re)lire, et surtout (re)voir ça (âmes sensibles s'abstenir).

Bon, allez, je vous remets quand même la pire des photos ici (pardon, c'est trop tentant, mais vous remarquerez que je l'ai mise au plus petit format pour ne pas trop vous effrayer) :


Et puis pour votre culture cosméto, ce billet vous explique pourquoi je milite pour l'utilisation des écrans solaires IP20 ou 30 maximum, la plupart du temps beaucoup mieux indiqués qu'un indice 50 (sauf pour les peaux vraiment intolérantes au soleil), pour des raisons à la fois de santé (de plus en plus d'études montreraient du doigt l'effet "perturbateur endocrinien" de certaines molécules utilisées dans les cosmétiques, dont les filtres chimiques, qui sont utilisés à de forts pourcentages dans les formules - les doses de parabènes, à côté, c'est du pipi de chat), d'écologie, et pourquoi il faut oublier le bronzage en cabine qui ne prépare pas la peau au soleil comme certains essayent de vous faire croire mais l'aident juste à vieillir plus vite, voire déclencher un cancer...

PS : de bons compléments alimentaires chez Oenobiol, Inneov, Yves Rocher, D-Lab, mais globalement, ils se valent à peu près tous, vous pouvez taper dans les moins chers, chez Juvamine par exemple. Et si vous n'aimez pas "avaler" les gélules, Anne Sémonin a intégré du bêta-carotène dans son Phytarosa Sérum.

Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 5 juillet 2013

LA FIN...

Vous aurez remarqué que je n'ai pas le temps de poster en ce moment, mais je prends quand même la plume 5 minutes aujourd'hui car j'ai appris une nouvelle étonnante, qui me prendra... bah 5 minutes... pour vous l'exposer.

Figurez-vous que Keraskin Esthetic, marque "professionnelle" créée par le groupe L'Oréal il y a quelques années est arrêtée. Les raisons ? Malgré de très bons produits, probablement un positionnement qui n'a pas trouvé sa place, peut-être trop élitiste, des produits trop chers, un circuit principal de distribution non adapté (les coiffeurs, alors que ce sont des soins d'institut), un nom trop proche de Kérastase, autre marque de L'Oréal spécialisée elle dans le cheveu... Et peu de budget. Enfin : "peu" de budget pour une marque de L'Oréal, mais probablement beaucoup de budget comparé à celui de mes petites marques de niches favorites ;).


Keraskin, un défaut de notoriété - d'ailleurs, qui parmi vous en avait vraiment entendu parler ?

Keraskin, peut-être la seule marque de L'Oréal qui a été arrêtée... ? en tous cas, au moins la première depuis longtemps, et/ou la première créée par Lolo et arrêtée (en général, ils préfèrent racheter des marques qui se sont déjà forgé une certaine notoriété - ils ont raison, la preuve).

Très étonnant. Une marque de l'insubmersible L'Oréal qui s'arrête...


Dans la même veine , il y eu récemment (janvier je crois) la disparition de Kibio, la marque Bio reprise par Clarins (qui n'a pas l'habitude de racheter des marques de soins, contrairement à L'Oréal) et qui n'a elle non plus pas su trouver sa place dans la jungle des nouvelles marques Bio dont certaines, là aussi, en tous cas à mon avis, sont bien mieux positionnées (qui a dit que le marketing n'était pas important quand on avait de bons produits ??).


Et puis une marque indépendante, Patyka, qui vient juste d'être mise en liquidation judiciaire. Après avoir pourtant levé plusieurs millions d'euros ces dernières années, comme quoi l'argent ne fait pas tout non plus. Son côté là aussi élitiste (des gels-douche à prix d'or, un univers sublime mais qui ne devait finalement séduire qu'une poignée de happy rich few, exclusivement parisiens...) n'a pas dû l'aider à trouver beaucoup de public.


Bon, au final j'ai mis un bon quart d'heure à rédiger / illustrer ce post, vite vite vite faut que je retourne travailler... à vous les studios !!

Rendez-vous sur Hellocoton !